lundi 22 septembre 2008

Angela Merkel, héroïne d'une œuvre pornographique ?

Une nouvelle attraction fait fureur à la mairie de Bodman-Ludwigshafen, dans la région du lac de Constance : une sculpture de dix mètres de long, œuvre du sculpteur allemand Peter Lenk. Elle représente plusieurs personnalités politiques allemandes : la chancelière Angela Merkel, l'ancien chancelier Gerhard Schröder, l'ancien ministre-président de Bavière Edmund Stoiber… Hilares et dénudés, ils se tiennent mutuellement par l'entrejambe pour former une ronde. "Ils ont du plaisir à former des coalitions, à consommer et à copuler", explique Peter Lenk au quotidien Die Tageszeitung. Alors que les touristes affluent, la presse s'interroge : cette sculpture a-t-elle été payée avec l'argent du contribuable ? Quant aux élus locaux de la CDU, l'Union chrétienne-démocrate, parti d'Angela Merkel, ils s'indignent. Pour eux, l'œuvre n'est ni plus ni moins qu'une "cochonnerie".

vendredi 5 septembre 2008

Embuscade (suite)

Retour sur cette embuscade et sur ce qui ressemble de plus en plus à un mensonge d'Etat...
Voici pour commencer, toujours sur le site Arret sur Images, une chronique de
Daniel Schneidermann publiée le 04/09/2008 à propos du reportage "choquant" de paris Match :

talibans mise en page match



Donc, les talibans reçoivent Match. Pas n'importe quels talibans: les-talibans-de-l'embuscade. En personne. Avec certificat d'authenticité. Au menu, thé à la menthe, papotages, biscuits, et prises de guerre (fusil-mitrailleur français, montre appartenant à l'un des soldats français). Et en passant, une menace: "tant que vous resterez chez nous, nous vous tuerons".

Match ne consacre pas sa Une à ce message (sa Une, c'est Melissa-Theuriau-de-M6, et son grand bonheur d'être bientôt maman), mais Match est sur toutes les antennes, répondant gravement à cette question grave : les talibans ne sont-ils tout de même pas très forts en propagande ?

Bien sûr, qu'ils sont très forts. Et la touche complète d'ailleurs leur portrait noir. On les dépeignait déjà inhumains, totalitaires, coupant les doigts des femmes. L'opération Match est l'occasion pour tout le monde de rappeler leur diabolique habileté. L'ennemi ne doit pas être seulement cruel: il doit être rusé. L'embuscade médiatique talibane rappelle d'ailleurs les fameuses "cassettes de Ben Laden", balancées sur Al Jazeera, voici quelques années, au moment où l'on s'y attendait le moins. Et la surprise était telle qu'il arriva que CNN interrompe ses programmes, pour diffuser en direct, de longues minutes, une harangue enflammée qui promettait feu et sang à l'Amérique. Tout plutôt que de se faire distancer par la concurrence. Ceux qui ont reçu Match savaient ce qu'ils faisaient.

Côté propagande, nous faisons différemment, mais nous ne sommes pas mauvais non plus. Notre confrère de France 3, Pierre Babey, racontait sur le plateau pourquoi aucune photo n'a été prise de l'arrivée des cercueils des militaires français à l'aéroport. Avec quelques semaines de décalage, on mesure ce que nous avons manqué. On en apprend davantage sur les circonstances de cette arrivée. Pour Le Nouvel Obs, Florence Aubenas a rencontré une des familles de ces militaires. La revue de presse d'Inter résume son papier. La famille raconte comment les familles ont longuement attendu le Premier ministre, à l'aéroport, jusqu'au coeur de la nuit. Elle raconte que rien n'identifiait chacun des dix cercueils, chaque famille cherchant le sien. Elle raconte que Fillon , venu s'incliner sans un mot, a été sifflé quand il est parti. "Vous étiez au courant, Hervé Morin ?" demande le responsable de la revue de presse d'Inter à Morin, présent dans le studio. Et Morin, après une seconde d'hésitation: "non, je n'étais pas au courant de cet aspect des choses". On ne peut pas tout savoir.

Et pour completer, voici quelques extraits d'un article édifiant publié par Le Monde en date du 05.09.08 :

" Nos chefs sont passés nous voir avec le président, lâche l'un d'eux, les cheveux ras et le bras couvert d'un tatouage, ils ont donné leur version et c'est celle-là qui restera. (...) Mais nous, poursuit-il, on était sous le col et on pense qu'on a été lâchés et qu'on s'est fait baiser ; ils nous ont laissés là-haut tout seuls pendant des heures." "Ces témoignages seront minimisés par le ministre de la défense, Hervé Morin, et par le chef d'état-major des armées, qui arguent de «la fragilité psychologique» des blessés. L'état-major assure, par la voix du sous-chef «opérations», le général Benoît Puga, qu'«aucune erreur de commandement» n'a été commise, et donc «aucune enquête n'a été diligentée »". "Le Monde a pu avoir accès à certains éléments de cette enquête. Ils tendent à confirmer la version des blessés. La section du 8e RPIMa, bloquée sous le col, n'a reçu de renforts que trois à quatre heures après les premiers tirs. Les insurgés ont été en mesure de tirer entre cinq heures et demie et six heures d'affilée sans être interrompus par les forces de la coalition. La question du temps de réaction constitue un " trou noir " au sein du dispositif de l'OTAN, estime un officier à Kaboul." "Selon des éléments transmis par les drones Predator, les insurgés sont descendus de leur crête et sont venus au contact des Français blessés. Quatre d'entre eux ont péri, selon deux sources militaires, la gorge tranchée au couteau. Le général Puga a plus tard simplement confirmé l'usage d'armes blanches."

Actualisation du 24/09/2008 :

D'après le Canard Enchaîné paru aujourd'hui, le colonel Aragones – commandant du 8ème RPIMa, le régiment touché par une embuscade le 18 août – aurait interdit tout commentaire sur le site internet des familles du régiment, et menacé ces mêmes familles de plainte pour diffamation.

"Ulcéré par les critiques" sur les ratés du commandement lors de l'embuscade, le colonel Aragones aurait émis sur le site des familles un communiqué indiquant que "ses hommes disposaient du meilleur équipement" et interdisant tout commentaire. Le chef de corps serait allé jusqu'à menacer de plainte les familles de soldats qui auraient émis des critiques trop virulentes : "J'utiliserai tous les moyens légaux mis à disposition, y compris la plainte ciblée pour diffamation, pour trouver qui est à l'origine."

mardi 2 septembre 2008

L'insoutenable légereté de l'être...

Plus sérieux que le chemisier de Claire Chazal (quoique...), un petit retour sur l'étrange décontraction du président de la République lors de son voyage à Kaboul suite à l'embuscade ayant fait 10 morts parmi les soldats francais.



Cette légèreté du président a scandalisé nombre d'internautes sur les forums d'Arret sur Images.

lundi 1 septembre 2008

C. Chazal nue sous son chemisier au JT de 20h

Le site DivertissonsNous.com nous apprend qu'hier soir, Claire Chazal a enlevé son soutien gorge entre 2 reportages pour finir son 20h nue sous son haut transparent.