mercredi 15 juillet 2009

Détournements de clips

Le détournement du clip de Michael Jackson par Mozinor m'a rappelé le site de Dust Films qui propose des versions littérales de différents clips (même musique, même images mais parloles changées pour décrire se qui se passe dans le clip). En voici un exemple tiré (encore une fois) des années 1980, avec Head Over Heels de Tears for Fears :

dimanche 28 juin 2009

R.I.P. Michael Jackson

Michael Jackson est décédé le 25 juin 2009 à l'hôpital Ronald Reagan de Los Angeles.
NB : Il n'y aucun gag dans cette phrase... contrairement aux videos qui suivent :

Bite it
envoyé par mozinor.

mardi 16 juin 2009

Happy birthday ! (bis)

Avec, près d'un mois de retard, il est toujours possible de feter les 50 ans de Morrissey.
Le site des inroks propose ainsi une selection de 50 video avec les smiths ou en solo. Il y a aussi quelques reprises interessantes comme celle ci :

mercredi 15 avril 2009

Happy birthday !

Voici un article du site Ecrans.fr sur les vingt ans de la toile :

En marge de son travail au Cern, l’informaticien britannique Tim Berners-Lee a introduit les liens hypertexte dans Internet.

par Christophe Alix

Tim Berners-Lee, anglais, informaticien et entre autre père du Web - CC Silvio Tanaka

Cinq mots pour entrer dans la légende  : « Gestion de l’information  : une proposition. » Lorsqu’il se décide, l’hiver 1989, à rédiger ce document qui lui trotte dans la tête, l’informaticien anglais Tim Berners-Lee est loin d’imaginer qu’il est en train de changer la face du monde en jettant les bases de ce qui deviendra, deux ans plus tard, la plus grosse base de données jamais constituée.

Vingt ans plus tard, Sir Tim, 53 ans, anobli par sa reine, est de retour sur les lieux de ses ­exploits. Dans la banlieue de Genève, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, plus connue sous le nom de Cern, fête celui qui l’a rendue presque aussi célèbre que son accélérateur de particules. « Je ne me souviens plus trop quand j’ai rédigé ce fichu document, sans doute en février, explique cet homme au débit sidérant, mais je suis content d’être là. »

Si le père d’un logiciel à l’origine du trillion de pages stockées aujourd’hui sur le Net reste aussi évasif, c’est peut-être parce qu’il se souvient du peu d’écho qu’avait rencontré son mémo à l’époque. Récente recrue du Cern, en contrat temporaire, ce programmeur britannique de 33 ans ne se contente pas, alors, d’aligner sagement les lignes de codes pour lesquelles il a été embauché. « Clandestinement », ils’attelle à un projet d’autant plus essentiel à ses yeux qu’il vise à résoudre le casse-tête de la circulation de l’information dans une institution dont la vocation est de faire travailler ­ensemble des chercheurs éparpillés aux quatre coins de l’Europe. Certes, Internet commence à être connu, à l’époque, dans les cercles universitaires. Il a déjà donné naissance à la messagerie et au chat, en mode encore ­expérimental. Mais les ordinateurs, tous différents, ont encore le plus grand mal à échanger à distance. « Beaucoup de discussions, ici, viennent buter sur le même problème , attaque-t-il dès les premières lignes de son document fondateur. Comment pourrons-nous garder la trace de telles ­masses d’informations  ? Cette proposition apporte la réponse à ces questions. »

Dans une institution où ce genre de fulgurances n’est pas rare (« Le Cern est plein de types intelligents qui ont des bonnes idées, celle-là n’en était qu’une de plus », se rappelle son collègue Ben Segal), le document ne fait pas l’effet d’une bombe. C’est tout juste si le supérieur hiérarchique de Tim y prête attention. « Vague, but exciting », griffonne-t-il en haut d’une page en donnant son accord pour poursuivre la recherche, officiellement cette fois.

Un an plus tard, Tim Berners-Lee met au point le premier navigateur hyper­texte, ce langage de programmation qui permet de générer de manière simple des liens entre différentes pages. Si tous ne sont pas convaincus – l’intéressé raconte, dans l’hilarité générale, que lorsqu’ils firent les premières démos et que d’un clic sur un lien, une nouvelle page apparaissait, les réactions se résumaient souvent à « et alors  ? » –, le Web n’en va pas moins décoller très vite.

Alors que d’autres, dans le monde, font breveter leurs systèmes d’échanges de fichiers naissants, comme le Gopher américain, le Cern met tout en accès libre, sans royalties. « Il y a eu quelques débats, reconnaît le Belge Robert Caillau, surnommé “le deuxième utilisateur du Web”, mais Tim, après m’avoir demandé si je voulais devenir riche, m’a convaincu que le Web devait pouvoir être utilisé librement, par tous. On l’a emporté parce notre système était le plus simple. » En 1993, le Web passe intégralement dans le domaine public, quelques mois à peine avant qu’à l’université de l’Illinois Marc Andreessen ne crée le premier navigateur  : Mosaic. La Toile compte alors 130 sites. Cinq ans plus tard, le nouveau moteur de recherche Google ­recense 26 millions de pages. Fin de l’histoire  ? « Le Web n’est pas du tout terminé , s’enthousiasme Tim Berners-Lee, aujourd’hui à la tête du World Wide Web Consortium (W3C), nous n’en sommes qu’à la pointe de l’iceberg. Je suis convaincu que de nouveaux changements influenceront encore davantage le monde. »

Ce nouveau cap, c’est celui du Web sémantique, le troisième âge après un premier Web qui se résumait à la consultation passive d’une gigabibliothèque et un Web 2.0 centré autour de la diffusion sur la toile des contenus de ses propres usagers. Avec ce Web 3.0, non plus statique mais dynamique, les liens ne porteront plus sur des pages, mais sur du sens  ; plus sur un document, mais sur une donnée précise (texte, image ou vidéo). On interrogera ce Web des données afin de « trouver non plus des éléments d’informations, mais une réponse à une question ». Un jour, ce Web, qui n’est rien d’autre qu’un embryon d’intelligence artificielle, permettra de poser des requêtes comme  : « Je cherche un véhicule familial d’occasion pour moins de 18 000 euros, dont le kilométrage doit être inférieur à 60 000 km » et d’obtenir un résultat combinant plusieurs sources. « Le but n’est pas que les humains comprennent les ordinateurs, mais l’inverse », résume Tom Scott, de la BBC en ligne.

« Partageons ce que nous savons », proclamaient, il y a vingt ans, Tim ­Berners-Lee et ses collègues au Cern. Et aujourd’hui  ? « Continuons, cela me va très bien. »

Article paru dans Libération le 14 Avril 2009

jeudi 2 avril 2009

Arrivage de poissons

Le nombre croissant d'éoliennes dans le monde ralentit la rotation de la terre, au point qu'il faudra bientôt ajouter une vingt-cinquième heure à nos montres : c'est le poisson d'avril qu'avait concocté hier la rédaction de France 2.



En plus de cette prise, le site Arrêt sur Images a aussi pêché des poissons dans les autres médias :

Rue89 frappe fort avec ce titre : "Nous avons retrouvé le tome 4 de Millenium". Depuis la mort de l'auteur suédois de la trilogie, Stieg Larsson, sa famille et son ex-compagne se déchirent pour le partage des droits de ce best-seller. Longtemps, ont couru les rumeurs sur un Tome 4 inachevé, enfermé dans son ordinateur portable, qui pourrait un jour paraître.

En ce premier avril, Rue89 a donc décidé de se lancer : "Cette fois, c'est certain: il existe bien un tome 4 de Millénium. Trois Suédois, fans du polar posthume de Stieg Larsson, sont parvenus à s'introduire dans l'ordinateur de l'auteur, alors entre les mains de sa compagne, EvaGabrielsson", explique l'article, qui va jusqu'à donner des extraits de ce fameux Tome 4. Un opus qui, comme par hasard, s'intéresse de très près à la France...où Larsson aurait consulté le juge Halphen .

Bientôt donc, ce tome 4 devrait être publié gratuitement en ligne, permettant aux internautes d'en améliorer les traductions... Ou pas.

Rue89 - Millenium

Dans le journal L'Alsace, c'est Barack Obama qui sert d'appât. "Arrivé hier soir en Grande-Bretagne pour le G20 de ce jeudi, Barack Obama fera deux sauts de puce, aujourd’hui, à Bischwiller et à Colmar, sur la trace de ses racines alsaciennes, et pour rendre hommage à Auguste Bartholdi, le créateur de la Statue de la Liberté. Nous en avons eu confirmation définitive hier soir à 23 h : le président américain, Barack Obama, avance de quelques jours sa venue en Alsace, où il assistera vendredi et samedi au Sommet de l’Otan, pour visiter Bischwiller, qui a vu naître l’un de ses ancêtres. Initialement, il voulait profiter du Sommet de l’Otan pour se rendre dans la cité du Nord du Bas-Rhin, mais les exigences de sécurité ne l’ont pas permis : pas question de sortir du périmètre mis en place pendant le Sommet, alors que des milliers de manifestants anti-Otan sont en embuscade."


Au menu de ce premier avril pour l'équipe : un Grand Prix organisé dès cette année dans le quartier de La Défense à Paris. "Hier en fin de soirée, on apprenait que Bernie Ecclestone s'était entretenu au téléphone avec le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon ; le grand patron de la F1 a donné son accord pour que, dès 2009, on puisse finalement organiser un Grand Prix en France : le site a été choisi dans le plus grand secret, ce sera le quartier d'affaires de la Défense, à l'ouest de la capitale. Le tracé empruntera principalement le boulevard circulaire." L'Equipe détaile ensuite les aspects pratiques de ce grand prix, censé se dérouler le 2 août prochain


L'Equipe - poisson d'avril

De son côté, le journal Voici avait prévu le coup en avance : le "voici scoop" du premier avril relate la folle histoire d'amour entre Johnny Hallyday et Mylène Farmer... Ou plutôt leurs sosies.

Voici - 1er avril

A Libération, on annonce que "L'interdiction de fumer dans la rue, c'est pour bientôt". "Il fallait s’y attendre. Après les lieux publics et les entreprises, après les bars et les restos, les anti-clopes sont sur le point de remporter une nouvelle victoire. Cette fois, c’est carrément la rue qui est visée. Un décret en ce sens devrait faire son apparition avant l’été. Finies les terrasses enfumées. La clope, c’est à la maison, point barre. Rien d’officiel encore. Pour le moment, le gouvernement cherche surtout à noyer le poisson devant la bronca attendue." Libé imagine une "brigade spéciale anti-cigarette", "montée sur rollers", qui éteindrait la cigarette des contrevenants à l'aide de pistolets à eau.


Liberation-interdiction de fumer

lundi 30 mars 2009

Sesame street explique le sacandale Madoff

Quand Sesame Street, un programme d'éducation-divertissement pour enfants diffusé sur la chaîne américaine publique PBS, explique le scandale Madoff aux enfants :

"- Ok les enfants, disons que j'ai de l'argent à investir... Salut toi ! Et disons que Cookie Monster est Bernie Madoff.

(Madoff) - Je veux investir votre argent. J'adore votre argent !

- Ces cookies, c'est tout l'argent que je possède au monde, et je le confie à Berny Madoff, pour l'investir !

- Je vous fais un taux d'intérêt de 40% !

- Merci beaucoup, M. Madoff ! Alors voilà, tout est là... Voyons voir ça... 1 dollars, et... [Cookie Monster engloutit la réserve de cookies]

- Oh non ! Tout mon argent est perdu !

- Vraiment désolé pour toi. Le marché est mauvais. Tu n'as qu'à retarder ton départ à la retraite ! Salut ! "


jeudi 19 février 2009

vendredi 23 janvier 2009

Le "blanc" de Barack Obama

Si Barack Obama marque un temps d'arrêt lors de sa prestation de serment le 20 janvier 2009, ce n'est pas parce qu'il a un "blanc", mais parce que le juge Roberts s'est emmêlé les pinceaux. Mardi, le président de la Cour suprême a en effet placé le mot "fidèlement" ("faithfully") après "président des Etats", bousculant l'ordre de la loi fondamentale.

Un petit couac qui a fait tache d'huile, au point qu'Obama a prêté serment une seconde fois le 21 janvier 2009, pour la forme. Et les médias se sont saisis de l'affaire, souvent avec humour, comme cette émission satirique d'ABC:

Mais tout ca ne vaut pas le bon mot de Jean Claude Narcy (TF1) qui s'est exprimé après la prestation d'Aretha Francklin : "C'est beau ! C'est comme ça qu'ils devaient chanter dans les champs de coton !"...

NB : Au fait, c'était qui le président, avant ?
Encore merci !

jeudi 15 janvier 2009

Adieu chez vous, numero 6 !

Patrick Mac Goohan, aka N°6, est mort !

Il restera célèbre pour cette phrase : « Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre ! »

L'acteur, récompensé à plusieurs reprises aux Emmy Awards, s'est éteint à Los Angeles des suites d'une longue maladie, a annoncé son beau-fils, le producteur de films Cleve Landsberg.

Au début des années 1960, tout auréolé du succès de la série d'espionnage britannique Destination danger, dans laquelle il incarne l'espion John Drake, le jeune comédien irlando-américain, né à New York le 19 mars 1928, se voit proposer le rôle de James Bond dans James Bond contre Dr. No, de Terence Young. Les producteurs Harry Saltzman et Albert Broccoli croient en lui.

Pourtant, fatigué des rôles d'agent secret après quatre saisons et 86 épisodes de Danger Man (Destination Danger) de 1960 à 1962, Patrick McGoohan refuse et abandonne le rôle de l'agent 007 à l'Écossais Sean Connery. Finalement, aucun regret à avoir. Car McGoohan se lance lance dans un projet d'envergure qui va bouleverser sa vie : la série télévisée britannique Le Prisonnier.

Créée en 1966 et diffusée entre le 1er octobre 1967 et le 4 février 1968 sur le réseau ITV, cette série unique en son genre, comptant 17 épisodes, a été qualifiée de « chef-d'oeuvre télévisionnaire » par l'éditrice Hélène Oswald et Alain Carrazé dans un célèbre ouvrage paru aux Éditions Néo.

Tourné à Portmeirion, village résidentiel situé au nord-ouest du pays de Galles (créé par l'architecte sir Clough Williams-Ellis), les 17 épisodes de cette série allégorique peuvent se lire de différentes manières : on peut y voir la bataille de l'homme contre l'oppression, la lutte le l'individu face à un sytème, ou bie n une partie d'échec contre la mort. Dans les années 1970, Patrick McGoohan aura également joué aux côtés de son ami Peter Falk dans deux épisodes de la série Columbo.

Au cinéma, il avait donné la réplique à Clint Eastwodd dans L'Évadé d'Alcatraz, réalisé par Don Siegel en 1979, film dans lequel il jouait le directeur de la célèbre prison construite sur une île dans la baie de San Francisco.

Il restera également pour Scanners, de David Cronenberg, en 1981, ou bien Braveheart, de Mel Gibson, en 1995, dans lequel il jouait le roi Edward, aux côtés de Sophie Marceau.

NB : Patrick Mac Goohan refusa le rôle de Gandalf dans Le Seigneur des Anneaux de Peter Jackson et celui du Dumbledor dans Harry Potter.

mardi 13 janvier 2009

Une leçon de mash up

Dans un contexte un poil tendu, une petite video sympa pour commencer l'année...

A titre d'information, vous pouvez trouver quelques exemples de mash up sur ma web tv (holala tv)